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2024 03 ag fruitière energie 19

Associés

Vous souhaitez AGIR ?

Entrez au capital et à la gouvernance d’une entreprise citoyenne de territoire et participez par là même aux grandes prises de décisions de la Fruitière à Énergies.

comment ça se passe ?

L’entrée au capital est possible pour tous, quelques soit l’âge, le territoire d’habitation, la nationalité, que vous soyez un habitant, une entreprise, un agriculteur ou une collectivité. Elle se fait par la prise d’une part sociale minimum, la valeur nominale de la part est de 500€+ 50€ de prime d’émission par part sociale souscrite.

La Fruitière à Énergies, c’est :

Une entreprise créée par les habitants.

Pour le financement citoyen de projets d'énergie renouvelable sur notre territoire en mobilisant le capital social de l'entreprise.

335 associés dont environ 30 collectivités, 15 personnes morales, tout le reste étant des personnes physiques dont 25 mineur(e)s.

Un associé = une voix en assemblée générale.

50 % des bénéfices sont impartageables et systématiquement réinvestis dans le développement de l’entreprise et ses projets.

Les membres du comité de gestion et la présidence sont des fonctions bénévoles.

La gouvernance est répartie en 5 collèges : les fondateurs (20%), les habitants (30%), les collectivités (20%), les personnes morales (20%), les salariés (10%).

Nos statuts nous interdisent notamment la pose de panneaux photovoltaïques au sol sur terres agricoles et le comité de gestion a validé la non-participation à des projets sur terres forestières.

La Fruitière à Énergies est agréée Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS) par le préfet du Doubs.

témoignages

Daniel DELATOUR
Daniel DELATOURun associé de la 1ere heure et de notre territoire Loue-Lison témoigne sur sa prise de part à la Fruitière à Energies.
« Dix lignes pour tout dire ? Ou simplement l’essentiel ? Ou alors juste un peu ? Est-ce chose possible ? Soyons fous tentons donc l’impossible. L’homme ne peut vivre sans créer et entreprendre, il est comme ça, on n’y peut rien. Mais trop souvent poussé par le lucre il crée et entreprend n’importe quoi avec trop trop trop souvent des conséquences dramatiques pour la planète. L’entreprise : OUI. La libre entreprise NON. Alors une fruitière dont le but n’est pas lucratif mais de produire de l’énergie écologiquement acceptable avec un contrôle éthique et citoyen, il ne faut pas hésiter. On adhère, non seulement à l’entreprise mais aussi à sa philosophie. Pour moi ce fut facile, ayant eu la chance de participer à la naissance d’EMNE, en adhérant à la fruitière je n’ai fait que conclure plusieurs années de mûrissement. J’en suis fier. Fier aussi d’avoir résumé tout cela dans le cadre des dix lignes. Courage continuez. »
Emilie GUTLEBEN
Emilie GUTLEBEN19 ans, étudiante en licence Sciences appliquées, Ecologie et Société à Lorient.
«Je souhaite m'orienter vers une licence professionnelle en agroécologie, puis devenir agricultrice et fonder ma ferme maraîchère. Je suis rentrée au capital de la Fruitière à Energies grâce à mon grand-père, qui m'a offert cette part. Mes parents, ainsi que ma sœur et mon cousin (l'ensemble de ses petits enfants), ont eu également une part dès la création de la coopérative. Mon grand-père est à l'origine de ce projet avec ses associés, et a voulu nous le faire partager. C'est une volonté de s'investir dans la transition écologique, et notamment énergétique, en créant une solution concrète, à l'échelle locale, ce que je soutiens et que j'admire. Pour moi, cela représente un but/objectif de nos grands-parents de s'investir pour le futur de leurs enfants/petits enfants, un souhait de trouver des solutions à petite échelle et de s’engager sur son territoire. Mon ressenti est une ambition forte de la coopérative, mais également un projet qui a de l’avenir et qui peut inspirer d’autres porteurs de projets dans le domaine des énergies renouvelables. Concernant la vie et évolution de la Fruitière, je suis cette aventure de loin (depuis Lorient), je n’ai de ce fait pu participer qu’à un vote en présentiel. »
Susan COUDEL
Susan COUDELd'origine américaine, Susan COUDEL est aujourd'hui habitante du territoire Loue-Lison
« J'ai reçu cette année une somme d'argent inattendue. Celle-ci représentait les droits de propriétaire pour le sous-sol de la ferme de mes arrière-grands-parents, vendue il y a déjà 50 ans au moins ! (Aux Etats Unis, le propriétaire d'un terrain l'est du sous-sol aussi, mais peut vendre l'un sans l'autre.) Une société minière y avait extrait du charbon sans autorisation, mais sous la pression d'un procès, a fini par être contrainte à indemniser des centaines de personnes ayant encore des droits souterrains dans cette localité de Pennsylvanie, y compris 51 descendants de mes aïeux. Quelle surprise ! J'ai décidé de partager cet argent, fruit d'une activité que j'estime être anti-écologique, et l'offrir à mes enfant pour qu'ils puissent l'investir dans un sens plus positif pour la planète. Certains l'ont mis vers des vélos électriques, ou des panneaux solaires. Ma fille ainée a décidé de l'investir à la Fruitière à Énergies, au nom de ses enfants qui ont 3 et 5 ans. Les voici, capitalistes nouveau style et porteurs de la transition écologique. »
Gérard MAMET
Gérard MAMETmilitant écologiste, ancien conseiller municipal d'Ornans
« Les deux enjeux majeurs de la période que nous vivons sont la riposte au réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité. Ces deux objectifs réclament aussi bien des changements de comportement individuel que des politiques publiques ambitieuses. En développant la production d'énergies renouvelables, la Fruitière à énergies permet de relier les deux. Ainsi j'ai pu m'impliquer personnellement en achetant des parts pour moi et mes petits-enfants. Pour eux c'est un cadeau symbolique invitant à construire un avenir meilleur pour les générations futures. Mais c'est aussi une façon d'inciter les collectivités et, par ricochet, l'Etat et l'Europe, à changer de modèle économique et énergétique : plus de proximité, plus d'égalité, plus d'écologie, plus de durable. La pandémie du Covid 19 nous conforte dans de tels choix. »
Jean-Claude WITT
Jean-Claude WITTreprésentant de la Cigales Bois de Lune 2
« Personnellement, il y a 2 ans, j’ai participé à une réunion d’information organisée par la Fruitière à Energies (Tupperwatt ) et j’y ai trouvé un intérêt majeur : pouvoir participer localement à des projets d’énergies solaire, éoliens, etc…qui participe à la diminution des gaz à effet de serre. De plus, en tant que cigaliers – membre et gérant d’une Cigales qui est un club d’investisseurs pour une gestion alternative de l’épargne solidaire - nous soutenons financièrement la Fruitière parce que nos objectifs vont dans le même sens : contribuer au développement du territoire de manière collective, en mutualisant les moyens financiers par la souscription de parts sociales en indivision. Notre idée serait de créer d’autres Clubs Cigales afin de poursuivre notre soutien financier à la Fruitière à Energies. Ainsi, nous prenons part à la mobilisation des énergies humaines favorisant le lien social pour que chacun prenne conscience des enjeux majeurs de cette transition voulue par la Fruitière – « consommer moins, mieux et autrement de manière durable » et répondre ainsi à des besoins croissant d’énergie non fossile pour la population. C’est aussi participer modestement à la création et au développement de l’emploi local. En tant qu’habitant, avec un ou plusieurs voisins, nous souhaiterions parvenir à une forme complète d’autoconsommation d’énergie en suivant les conseils avisés de la Fruitière à Energies. Ainsi, pour reprendre une idée de la Fruitière, c’est avec enthousiasme "que chacun s’approprie les enjeux de la transition énergétique" et cela ensemble. »
Guillaume DEBOT
Guillaume DEBOTcourtier en crédit immobilier et jurassien
Ayant vu une annonce dans un journal local sur une telle initiative, et étant depuis relativement longtemps intéressé par le développement durable, je me suis dit que c'était l'occasion de franchir le pas. Je n'avais pas vu d'initiative de la sorte sur le secteur proche. La fruitière étant tout de même en Franche-Comté, je me suis dit que ce serait pertinent de pouvoir avoir des associées justement de plusieurs secteurs régionaux. Ayant l'esprit entrepreneurial, l'envie et le dynamisme pour avancer, prendre des parts m'a paru assez évident au final. Cela permet de réellement s'investir, de s'obliger aussi et donc de participer avec d'autres à l'aventure. Cela signifie appartenir à une grande famille, celle voulant s'investir pour l'avenir, pour l'avenir de nos enfants. Le climat change, les climatosceptiques pourront dire ce qu'ils veulent, la réalité est là. Est donc si des projets citoyens, donc socialement bon, peuvent voir le jour et mettre une pierre à l'édifice d'un monde meilleur, pourquoi pas ? Rome ne s'est pas construite en un jour. Il faut donc savoir commencer à notre échelle. Ces quelques mois me permettent de penser que j'ai eu raison. C'est le début et je compte bien participer à mon échelle à l'évolution positive de notre mode de production énergétique. Et le nombre fait la force, donc être associé avec d'autres personnes partageant ces idées positives ne peut que faire la différence.