Courant 2024, La Fruitière à Energies passera le cap des 300 associés, un peu plus de 7 années après sa création. Cela sera aussi un évènement pour notre territoire rural ! Ce résultat est celui d'un travail sans relâche, entre une équipe de bénévoles et de salariés engagés au quotidien, s'appuyant sur la confiance de partenaires qui nous accordent leur soutien.
Avant d'obtenir une rentabilité minimale, nécessaire à sa propre pérennité, notre projet d'entreprise cherche d'abord à créer une appartenance, par un processus au service de la création de valeur. Il vise aussi à prendre ensemble les risques, au sein de logiques internes, d'utilité sociale et environnementale, de rapport de confiance, de reconnaissance mutuelle et de gestion de l'imprévu.
À l'heure où je rédige ce propos, nous sommes face à une escalade de risques et le moment est grave. L'année 2023 a tristement témoigné, et ce de manière emblématique, de l'aggravation des conséquences du changement climatique.
Les périodes que nous traversons nous obligent à voir loin et à tenir une éthique de la modération et de la mesure, qui nous amène à prendre en compte la réflexion de Daniel Delatour, associé de la 1ère heure "Assez d'actes, des pensées ! Comment vivre dans un monde où il est inhumain de vivre sans entreprendre et immoral de trop entreprendre ?"
Face à l'urgence, il s'agit d'élaborer des réponses coconstruites adaptées à chaque contexte. Celles-ci doivent être justes, partagées collectivement et répondre aux enjeux qui ne relèvent plus des seules convictions, mais bien d'un avenir commun et d'intérêt général au service des droits humains des générations actuelles et futures.
Avec beaucoup de modestie, La Fruitière à Energies construit un rapport entre le collectif et l'individuel qui permet à chacun de contribuer à l'identité de l'autre, où l'audace et les capacités humaines nourrissent une identité d'entreprise au service d'une économie intelligente, renouvelée, patiente et porteuse de valeur. Comme un exemple des possibles.
